Notre pédagogie
Notre principe pédagogique de base est "vivre l’expérience"
Les situations professionnelles proposées sont réelles, simulées, inédites :
l’apprentissage se fait par les jeux de rôles ou l’observation, le récit des vécus et l’analyse des impacts.
Les outils pédagogiques permettent la concrétisation.
Les principes sur lesquels repose notre pédagogie
Principe #1
Chacun est acteur de sa vie professionnelle
Pour identifier cette position « d’acteur » et la renforcer, nous développons la réflexivité
dans les 3 dimensions : mentale, corporelle et émotionnelle.
POURQUOI ?
La réflexivité, c’est l’écoute de soi.
Ce n’est pas une démarche facile, elle n’est pas spontanée ni intuitive.
Pour se lancer, il est aidant d’être accompagné, guidé, outillé.
COMMENT ?
Pour s’écouter et surtout décoder les informations, il est nécessaire d’avoir des repères cognitifs, corporels et émotionnels.
Nous avons à cœur dans nos formations de développer cette capacité transversale sur les 3 plans.
En effet :
①Le mental, quand il est seul, domine et nous limite dans notre fonctionnement.
②Les sensations corporelles souvent ignorées sauf quand il y a gêne, douleur,
deviennent un moyen de se ressourcer et de se découvrir.
③Les émotions parfois inaccessibles, parfois envahissantes, parfois trompeuses,
nous délivrent de leur joug quand on les laisse enfin s’exprimer.
①+②+③ L’association des trois livre de précieux messages de bienveillance, d’ouverture et
nous rend efficaces dans les prises de décision et les actions pour atteindre ses objectifs.
RÉSULTATS
Être réflexif permet de prendre du recul, de reconnaître sa part « active » dans la situation.
Ce gain de lucidité qui se fait avec bienveillance renforce sa capacité d’être « acteur » et de s’inscrire dans un processus d’amélioration continue.
Les outils : divers exercices corporels, respirations, jeux de rôle, mises en situation, analyses de situation professionnelle, exercices d’identification des émotions, outil « du bonhomme ».
Principe #2
S’impliquer, s’améliorer de manière continue demande confiance et ouverture d’esprit
POURQUOI ?
L’attitude réflexive mène à la confiance en soi.
C’est le 2ème fil rouge de nos formations, la confiance. Elle va permettre d’enclencher
le processus d’implication.
Dans les interactions professionnelles, il y a parfois des jugements enfermants et limitants
sur les situations, sur les personnes.
Comment sortir de cette spirale de jugements qui gênent ou parfois même empêchent
un fonctionnement efficace dans l’établissement ?
COMMENT ?
Identifier « ses dialogues intérieurs » et ceux des interlocuteurs.
Repérer « les positions de pouvoir » programmées.
La posture de réflexivité permet de prendre en compte la situation au regard de tous et
d’expérimenter si on le décide un positionnement gagnant-gagnant.
La confiance en soi et la confiance en l’autre.
RÉSULTATS
Être dans cette approche de travail permet de :
Gagner en ouverture d’esprit afin de revisiter ses relations professionnelles et de veiller
à la satisfaction de part et d’autre pour atteindre un objectif commun.
Trouver la motivation de s’atteler à des situations relationnelles vécues jusqu’alors comme difficiles voire même insolubles, afin de trouver le chemin de la résolution.
Les outils : Situations professionnelles. Analyses de cas. Tests sur les croyances, les pilotes, l’état crocodile. Jeux pédagogiques, situations inédites. « Positions de vie ».
Principe #3
Maintenir le cap, (re)trouver le sens, donner de l’élan
et consolider son identité professionnelle
POURQUOI ?
La motivation : c’est à la fois trouver sa motivation et aussi donner de la motivation.
La routine, l’insécurité, les insatisfactions, les échecs, les frustrations, l’usure, font que parfois
elle s’amoindrit avec le temps.
Se motiver, c’est s’entraîner à donner un sens à ce que l’on fait
et parfois c’est bien au-delà de la tâche à effectuer.
COMMENT ?
Réinterroger qui « je suis », quelles sont mes valeurs, les grandes étapes de ma progression,
en quoi mon travail fait la différence et pour aller où…
L’exprimer devant ses pairs et être reconnu par eux.
A partir des situations professionnelles, partager les difficultés rencontrées,
les solutions trouvées ou à expérimenter, exprimer ses prises de conscience.
RESULTATS
Une personne motivée dégage de l’enthousiasme qu’elle transmet immanquablement à ses clients,
son public, ses collègues. Elle gagne en confiance, en efficacité, en bien-être.
Les outils : « la marelle », les mises en situation, les échanges et les partages.
Principe #4
Oser la collaboration et oser la relation à l’autre
POURQUOI ?
La collaboration est une situation de travail collectif où fusionnent les contributions individuelles
de chacun dans l’action, la responsabilité incombe donc à la totalité du groupe.
Ce mode de travail ne s’improvise pas. Deux inquiétudes sont à interroger :
– La crainte de la perte de repères, loin des codes habituels, avec la question d’un danger potentiel quant à la reconnaissance et au « pouvoir » acquis.
– La crainte de générer une déresponsabilisation des collaborateurs.
COMMENT ?
Le travail en équipe nécessite d’être en confiance avec soi-même et avec les autres afin « d’oser être » aussi bien dans sa vulnérabilité que dans sa force et « d’oser dire » pour stimuler la créativité collective.
Une vigilance qui permet d’être dans la prévention du conflit sans éviter parfois la gestion de celui-ci.
La synergie émerge à travers l’effort de compréhension de ses émotions.
En s’appuyant sur une diversité d’univers individuels et de propositions, la collaboration rend possible l’émergence d’une solution inédite.
RÉSULTATS
Développement de l’intelligence collective pour œuvrer dans le sens d’une finalité commune.
Réaliser que chaque compétence sert l’ensemble et renforce l’implication, l’engagement, la motivation.
Créer les conditions qui actionnent des leviers pour un travail collectif abouti.
Outils : « sophro-rire », co-développement, jeu « de la corde », « les petites voix », mises en situation de travail collectif.
* Ces 4 principes sont adaptés en fonction du thème de la formation et du groupe de participants.
Nos cadres de référence :
La Sophrologie : Institut de Sophrologie de Rennes (Nozay) et Société Française de Sophrologie (Paris)
L’Analyse Transactionnelle : Organisme de formation (Paris XV)
La Communication Non Violente : Association « Langages » (Nantes)
La Grammaire des Émotions : Ecole Isabelle Filliozat et Gaëlle Desage
La Théorie de l’Attachement : Karine Mecocci (Marseille)
L’Analyse Systémique : Organisme « Forsyfa » (Nantes)
Voici comment nous avons intégré ces ressources dans notre pratique :
La sophrologie
Vivre les sensations permet de se reconnecter à soi, de renforcer l’ancrage, la sécurité, la confiance et d’accueillir l’émotion. Cet état de présence à soi permet de se libérer du parasitage de la pensée et de retrouver une forme de justesse dans ses interactions avec l’environnement ainsi qu'un positionnement plus adéquat.
La théorie de l'attachement
De son développement naît l’éclosion de la sociabilité qui va favoriser l’autonomie.
Centraux dans la construction de chacun, les schémas d’attachement développés à l’enfance génère à l’âge adulte des comportements parasitaires voire handicapant.
Ce qui touche à la sécurité et à la confiance est un des fils conducteurs de nos formations, et dans cette prise en compte de chacun, devient un levier de changement puissant.
Oser être devant les autres devient possible (nous formalisons cet aspect à travers notre outil « La marelle »).
L'analyse transactionnelle
Ses principes et concepts, très opérationnels, essentiellement fondés sur des comportements observables, sont orientés vers la compréhension et l'action.
L’outil des « Positions de vie » permet ainsi d’exprimer et d’interroger tant par le mouvement du corps que dans la tête, les représentations que chacun nourrit sur lui-même et sur les autres. Il soutient la prise de conscience de nos dialogues intérieurs, la reconnaissance de nos ressentis et aide à retrouver l’accord avec soi-même et avec les autres. Ce mouvement intérieur redynamise chacun, le libère et le relie tant à sa propre responsabilité qu’à celle des autres.
L'analyse systémique
Il est question de faire apparaître petit à petit des changements d’abord minimes mais concrets, qui permettent l’amorce « d’un cercle vertueux » vers le changement et des modifications émotionnelles par rapport à la situation.
Nous le concrétisons avec « les mises en situation », présentes dans chaque module de formation. Elles sont au plus près de la réalité de la structure et des participants. "Jouer" ou "regarder jouer" permet de vivre autrement l’expérience quotidienne, de la revisiter. Elles sont transversales et couplées à chaque fois avec un outil qui favorise le développement d’un changement progressif.
La Communication Non Violente (CNV)
-De repérer dans notre manière de penser et de communiquer ce qui bloque et génère des difficultés. Ou au contraire, ce qui facilite la communication et désamorce les conflits.
-De développer nos capacités à clarifier ce que nous vivons et à exprimer des demandes claires.
-D’apprendre à « décoder » l’agressivité de manière à rétablir ou à instaurer un dialogue où chacun se sent reconnu.
La CNV réveille le plaisir naturel de coopérer. Elle nous aide à nous mettre avec ce qui est vivant en nous et dans les autres, à repérer nos besoins fondamentaux pour les prendre en compte. Cette technique imprègne l’ensemble de nos formations. Elle permet au travers de mises en situation ciblées de repérer "la tentation" que nous avons tous à des degrés divers de vouloir "changer l’autre" pour notre propre confort.
A travers notre méthode pédagogique, nous faisons prendre conscience que les besoins primaires sont inhérents à chacun et demandent satisfaction.