Ma vocation la formation
Après des études scientifiques, j’ai débuté ma carrière à Paris au sein d’une société de service en informatique spécialisée dans les logiciels de gestion des collectivités locales et territoriales. Rapidement j’ai opté pour l’animation de formations auprès des utilisateurs, me déplaçant sur toute la France pendant une dizaine d’années. J’ai découvert ce que représentait la transmission des connaissances, la pédagogie, son aspect technique, son aspect relationnel, les différents profils de clients. Mais j’ai également pris conscience de l’importance et du réel confort procuré par l’esprit d’équipe au sein de mon entreprise.
Parallèlement, et dans un souci d’approfondissement sur la question de la relation à l’autre, j’ai suivi une formation en communication et en analyse transactionnelle sur Paris.
A l’étroit dans la transmission d’un savoir-faire purement technique, je me suis formée au Centre Académique de Formation Continue (Cafoc) de Nantes au métier de « Formatrice ». Puis j’ai intégré un organisme de formation pour accompagner des demandeurs d’emploi dans des projets de réorientation, d’intégration dans l’emploi, des bilans de compétences pendant près de 10 ans. Nous avions les moyens de mettre en œuvre des outils efficients, d’en créer d’autres, d’actionner des leviers pédagogiques adaptés aux personnes pour accompagner le changement.
Mais, « les actions » étaient limitées dans le temps. Et malgré de bons résultats de réinsertion, certaines personnes n’y parvenaient pas car il aurait fallu d’autres moyens (logistiques, financiers, humains) pour aboutir : Ce sont ces personnes et leurs problématiques qui m’intéressaient.
Enfin j’ai découvert la sophrologie. Technique corporelle pour gérer les différents types de stress, gérer le mental parfois envahissant et permettant de partir à la découverte de soi et de son potentiel. J’ai mis en place des groupes de sophrologie. L’approche du corps, des émotions, du mental, m’a permis d’accompagner autrement toute sorte de public, de tout milieu professionnel. Dans ces groupes, se créent au fur et à mesure une dynamique, des échanges, un partage, qui fait avancer autant que la sophrologie elle-même. Riche de cette expérience de 5 années que je poursuis encore aujourd’hui, j’ai eu envie de la mettre au service de la formation.
Dans le cadre de l’AFPA, la rencontre avec un ingénieur en formation m’a permis de travailler l’intégration de la sophrologie à la pédagogie. Et plus globalement d’élaborer des programmes de formation pour répondre aux besoins des stagiaires en passant par le corps, les émotions et la tête.
Puis pendant 8 ans, j’ai participé au développement d’un organisme de formation dans le domaine du service à la personne. J’ai conçu et animé des formations pour les aides à domicile, les responsables de secteur, le personnel de maison de retraite. Ces formations étaient principalement orientées sur la relation avec les usagers et/ou avec les résidents, afin d’accompagner la maladie, le vieillissement, le handicap psychique et/ou physique. Parallèlement je me suis intéressée au stress subi par le personnel et au fait que la reconnaissance de ce stress améliore notablement les relations humaines.
Dans un autre domaine, le négoce du vin et l’agroalimentaire, j’ai constaté que la prise en compte du stress des assistants commerciaux a amélioré les relations avec les clients et avec les collègues. Sur le plan de la méthode pédagogique, j’ai pu mesurer combien l’intégration de la dimension corporelle permettait d’actionner des prises de conscience et des changements plus profonds, plus rapides et plus durables.
Mais l’accumulation des formations ne me permettait plus de rester suffisamment disponible et créative.
Pour rester dans un travail de qualité, j’ai quitté cette structure. Et pour améliorer cette qualité j’ai décidé de solliciter Elisabeth, que je connaissais déjà depuis plusieurs années, avec qui je coanime des ateliers de sophrologie et de « sophro-rire ».
Pour terminer, j’ajoute que je me suis formée pendant plusieurs années à la communication non violente, à « la grammaire des émotions » (Isabelle Filliozat) et à la théorie de l’attachement.
Nous avons créé notre organisme de formation :
« ELMA Formation ».
Toutes ces expériences nous ont permis de confirmer que lorsque la confiance est là, chacun(e) dans le groupe peut s’investir autrement, se révéler, recontacter son socle fondateur pour (ré)enclencher ce à quoi il aspire, le renforcer en le partageant avec le groupe de formation (puis plus tard dans l’équipe de travail), pour débloquer des situations, mener de nouveaux projets et bien d’autre chose encore à découvrir…
Nous sommes à l’heure d’un changement social. Après l’ère de « l’individualisme » pour se retrouver, vient le moment de la « réouverture au collectif » où la présence de chacun(e) sera importante.
!! ET NOUS TENONS A EN ÊTRE !!